Références
1. Evaluation des impacts sociaux des politiques publiques
Cette recherche s’interroge sur la logique inhérente aux dispositifs de revitalisation urbaine et en examine l’impact au regard des stratégies d’appropriation du territoire déployées par les minorités. Dans ce contexte de déploiement de politiques visant la régénération physique des quartiers en déclin, nous avons examiné la manière dont se déploient les pratiques de quête de mobilité sociale (à travers les pratiques économiques informelles) des minorités.
Il s’agit d’une recherche portant sur l’analyse des impacts sociaux des politiques publiques de revitalisation urbaine. Les impacts sociaux ont été observés et analysé auprès des populations issues de l’immigration. A travers cette recherche, nous avons interrogé les pratiques participatives liées au déploiement de ces politiques et la manière dont elles déterminent les impacts sociaux des politiques urbaines.
Cette recherche-action avait pour objectif de mieux appréhender la problématique des jeunes en errance et à mieux outiller les professionnels pour mieux intervenir face à cette problématique.
Aboutissant à l’organisation d’un colloque, cette recherche-action a souhaité répondre à la préoccupation des professionnels de mieux comprendre les mutations observées du profil des jeunes en errance.
Les travaux réalisés, ainsi que le colloque de clôture, ont porté sur quatre thématiques :
Ce projet a contribué à la production d'une meilleure appréhension de la problématique d’une catégorie de jeunes en itinérance, dont les parcours sont marqués par la discontinuité et l’instabilité, en montrant la quête du sens et la capacité d'invention qui anime ces jeunes et en montrant également le caractère innovant d'une des initiatives d'accueil et d'accompagnement de ces jeunes.
Globalement, ces travaux révèlent que cette problématique est directement reliée à celles du logement, de la pauvreté, de la toxicomanie, de la santé mentale et/ou physique, de la violence familiale et de la désaffiliation, de manière générale.
Face à cette situation, les jeunes déploient des stratégies de survie et d’autonomisation qui s’imbriquent dans leur sphère sociale. L’inventivité, la recherche de survie et la ruse sont alors les maîtres-mots dans un contexte de précarité, de rupture et de fragilité socio-économique qui traduisent une quête intense d’autonomie.
Habités par une quête de sens et de projet de vie porteur d’intérêt, désirant rompre avec un contexte qu’ils récusent, certains jeunes se mettent en logique de mouvement, parfois de rupture, en cherchant à poursuivre un sens qu’ils assignent à leur parcours.
Le caractère innovant des initiatives d'aide à la jeunesse réside alors dans leur recherche à concilier logique de territoire et d’ancrages sociaux – à promouvoir auprès des jeunes en itinérance- avec un modèle de société qui ne cesse de mettre la vertu de la mobilité au centre de ses projets présents et futurs.
2. Habitat durable
A travers l’étude de deux initiatives d'écoquartiers, j'ai interrogé l’évolution du processus d’appropriation et d’innovation en matière d’habitat durable. En interrogeant ce processus d’innovation environnementale, cette étude montre la nécessité d'accompagner l'innovation environnementale qui se traduit par la technologie des maisons passives notamment, par une innovation sociale qui doit accompagner la mise en place de ces écoquartiers et les transformations y afférentes.
En outre, ces projets nous interpellent sur les modes de collaboration entre acteurs publics et acteurs privés (PPP) et sur la nécessité de la prise en considération d’un quatrième ‘P’ pour Population ou Participation.
Ces travaux questionnent les rapports entre innovation environnementale et innovation sociale. En effet, il est important de saisir les évolutions des pratiques, des compétences et des modes d’appropriation déployés par les habitants de cet habitat écologique en s’intéressant à la fois aux dimensions environnementales, économiques et sociales.
Années : 2012-2013
Ce projet avait pour objectif d’interroger les jeunes et les acteurs locaux sur leur représentation du développement durable sur le plan local et à l’échelle des quartiers. L’objectif est de saisir les facteurs qui expliquent le niveau d’engagement du jeune et de sa sensibilité à l’égard de la question du développement durable en général et leur habitat en particulier.
Les résultats de cette enquête qui a touché plus de 300 jeunes ont été présentés et débattus lors d’un colloque organisé à Bruxelles (L’Université populaire) le 18 décembre 2014.
A travers ce projet, il a été constaté que, face aux défis du développement durable, les jeunes se montrent aussi préoccupés des problématiques de l’environnement que les adultes. Toutefois, il a été observé, à travers cette étude, que l’inquiétude des jeunes à l’égard de la question environnementale et à l’avenir de la planète ne se traduit pas nécessairement par un engagement significatif.
Ce désengagement des jeunes malgré la sensibilité accrue à la question environnementale, nous interpelle à maints égards ! D’une part, la sensibilité des jeunes à la question de l’environnement et du développement durable ne se traduit pas à un engagement social et citoyen de façon à mettre en œuvre les principes d’éco-citoyenneté, de l’engagement et de la participation citoyenne comme leviers du développement durable. D’autre part, ce désengagement nous questionne sur la perception de la question du développement durable qui le réduit à sa dimension environnementale et écologique, dans le sens physique du terme. Ainsi, les dimensions économiques et sociales de l’environnement durable se trouvent reléguées au second plan.
3. Formation & capital humain
L’objectif de cette étude commandée par la Coopération Technique Belge (CTB) était de « vérifier l’adéquation entre l’offre et la demande relatives aux formations en matière du développement ». Cette étude a permis d’identifier les lacunes existantes et d’y apporter les réponses nécessaires.
Cette étude réalisée auprès de 599 participants a analysé la problématique de l’adéquation en s’attachant à mesurer trois types d’indicateurs :
• la disponibilité : l’offre est-elle disponible, suffisante ? Quels sont les opérateurs qui y déploient une offre de formation ? Quels en sont les contraintes et les opportunités ?
• la lisibilité : le contenu de l’offre est-il suffisamment lisible et intelligible de façon à comprendre s’il ne s’agit pas d’une méconnaissance de l’offre ?
• l’accessibilité : les opportunités de formation sont-elles suffisantes en termes de nombre de places et de conditions d’accès aux lieux de formation ? Sont-elles agencées de façon à rencontrer les contraintes des bénéficiaires ?
Année : 2013
Cette enquête (portant sur plus de 16 000 stagiaires par an répartis sur plus de 160 centres de formation) retrace l’évolution du profil des stagiaires au sein de ces centres de 2008 à 2010. Elle s’interroge sur le lien entre le profil des stagiaires, les filières de formation suivies et les types de sortie de la formation. Deux objectifs ont été poursuivis:
• appréhender l’évolution du profil sociodémographique des bénéficiaires et connaître leur distribution,
• analyser les types de sortie de la formation (poursuite d’une autre formation, accès à l’emploi, etc…). Le but est de comprendre ces modes de sortie en rapport avec le profil des stagiaires, la filière de formation suivie et la distribution territoriale de l’offre de formation.
Années : 2010- 2011- 2012
Ce projet repose sur une démarche d’accompagnement méthodologique des dispositifs d’écoute et de participation des stagiaires auprès des opérateurs de formation et d’insertion socioprofessionnelle.
Dans ce cadre, j’ai accompagné les professionnels de l'insertion socioprofessionnelle pour soutenir le développement de pratiques collectives d’écoute et de participation dans les organismes de formation et d’insertion socioprofessionnelle des adultes ou autres acteurs de la formation et d’insertion socio-professionnelle de l’arrondissement de Mons (Belgique).
Ce projet a visé à capitaliser les acquis des expériences passées et à proposer des développements tant sur le plan de l’outillage que sur le plan méthodologique.
Afin d’atteindre les objectifs visés et de rencontrer au mieux les attentes et les préoccupations des opérateurs de formation, quatre thématiques renvoyant à diverses préoccupations ont été fixées et proposées aux différents partenaires du projet. Les quatre thématiques développées dans le cadre de ce projet sont les suivantes :
Le processus participatif et pédagogique mis en place a permis de montrer que les dispositifs participatifs permettent de compléter les acquis de la formation par un savoir-être et des compétences transversales leur permettant une insertion durable dans l’emploi.
- Etude sur les pratiques informelles des minorités issues de l’immigration et les dispositifs de revitalisation urbaine à Bruxelles (Molenbeek-St-Jean)
Cette recherche s’interroge sur la logique inhérente aux dispositifs de revitalisation urbaine et en examine l’impact au regard des stratégies d’appropriation du territoire déployées par les minorités. Dans ce contexte de déploiement de politiques visant la régénération physique des quartiers en déclin, nous avons examiné la manière dont se déploient les pratiques de quête de mobilité sociale (à travers les pratiques économiques informelles) des minorités.
Il s’agit d’une recherche portant sur l’analyse des impacts sociaux des politiques publiques de revitalisation urbaine. Les impacts sociaux ont été observés et analysé auprès des populations issues de l’immigration. A travers cette recherche, nous avons interrogé les pratiques participatives liées au déploiement de ces politiques et la manière dont elles déterminent les impacts sociaux des politiques urbaines.
- Étude sur la jeunesse en errance
Cette recherche-action avait pour objectif de mieux appréhender la problématique des jeunes en errance et à mieux outiller les professionnels pour mieux intervenir face à cette problématique.
Aboutissant à l’organisation d’un colloque, cette recherche-action a souhaité répondre à la préoccupation des professionnels de mieux comprendre les mutations observées du profil des jeunes en errance.
Les travaux réalisés, ainsi que le colloque de clôture, ont porté sur quatre thématiques :
- L’errance des jeunes : que désigne-t-on ? Comment comprendre l’action de « Point jaune » comme réponse particulière à cette problématique?
- L’errance et la fonction parentale : quel rapport à la parentalité ?
- Vécu des jeunes en errance : en quête de liens et de lieux !
- Le « projet » comme injonction : comment des jeunes qui n’ont pas de maîtrise de leur situation présente peuvent-ils se projeter dans le futur ?
Ce projet a contribué à la production d'une meilleure appréhension de la problématique d’une catégorie de jeunes en itinérance, dont les parcours sont marqués par la discontinuité et l’instabilité, en montrant la quête du sens et la capacité d'invention qui anime ces jeunes et en montrant également le caractère innovant d'une des initiatives d'accueil et d'accompagnement de ces jeunes.
Globalement, ces travaux révèlent que cette problématique est directement reliée à celles du logement, de la pauvreté, de la toxicomanie, de la santé mentale et/ou physique, de la violence familiale et de la désaffiliation, de manière générale.
Face à cette situation, les jeunes déploient des stratégies de survie et d’autonomisation qui s’imbriquent dans leur sphère sociale. L’inventivité, la recherche de survie et la ruse sont alors les maîtres-mots dans un contexte de précarité, de rupture et de fragilité socio-économique qui traduisent une quête intense d’autonomie.
Habités par une quête de sens et de projet de vie porteur d’intérêt, désirant rompre avec un contexte qu’ils récusent, certains jeunes se mettent en logique de mouvement, parfois de rupture, en cherchant à poursuivre un sens qu’ils assignent à leur parcours.
Le caractère innovant des initiatives d'aide à la jeunesse réside alors dans leur recherche à concilier logique de territoire et d’ancrages sociaux – à promouvoir auprès des jeunes en itinérance- avec un modèle de société qui ne cesse de mettre la vertu de la mobilité au centre de ses projets présents et futurs.
2. Habitat durable
- Etude sur des initiatives d’habitat durable (les éco-quartiers Pic-au-vent à Tournai et l’Ile-aux-oiseaux à Mons) à travers l’analyse des stratégies des professionnels et des usagers (habitants et riverains).
A travers l’étude de deux initiatives d'écoquartiers, j'ai interrogé l’évolution du processus d’appropriation et d’innovation en matière d’habitat durable. En interrogeant ce processus d’innovation environnementale, cette étude montre la nécessité d'accompagner l'innovation environnementale qui se traduit par la technologie des maisons passives notamment, par une innovation sociale qui doit accompagner la mise en place de ces écoquartiers et les transformations y afférentes.
En outre, ces projets nous interpellent sur les modes de collaboration entre acteurs publics et acteurs privés (PPP) et sur la nécessité de la prise en considération d’un quatrième ‘P’ pour Population ou Participation.
Ces travaux questionnent les rapports entre innovation environnementale et innovation sociale. En effet, il est important de saisir les évolutions des pratiques, des compétences et des modes d’appropriation déployés par les habitants de cet habitat écologique en s’intéressant à la fois aux dimensions environnementales, économiques et sociales.
Années : 2012-2013
- Jeunesse, habitat et développement durable
Ce projet avait pour objectif d’interroger les jeunes et les acteurs locaux sur leur représentation du développement durable sur le plan local et à l’échelle des quartiers. L’objectif est de saisir les facteurs qui expliquent le niveau d’engagement du jeune et de sa sensibilité à l’égard de la question du développement durable en général et leur habitat en particulier.
Les résultats de cette enquête qui a touché plus de 300 jeunes ont été présentés et débattus lors d’un colloque organisé à Bruxelles (L’Université populaire) le 18 décembre 2014.
A travers ce projet, il a été constaté que, face aux défis du développement durable, les jeunes se montrent aussi préoccupés des problématiques de l’environnement que les adultes. Toutefois, il a été observé, à travers cette étude, que l’inquiétude des jeunes à l’égard de la question environnementale et à l’avenir de la planète ne se traduit pas nécessairement par un engagement significatif.
Ce désengagement des jeunes malgré la sensibilité accrue à la question environnementale, nous interpelle à maints égards ! D’une part, la sensibilité des jeunes à la question de l’environnement et du développement durable ne se traduit pas à un engagement social et citoyen de façon à mettre en œuvre les principes d’éco-citoyenneté, de l’engagement et de la participation citoyenne comme leviers du développement durable. D’autre part, ce désengagement nous questionne sur la perception de la question du développement durable qui le réduit à sa dimension environnementale et écologique, dans le sens physique du terme. Ainsi, les dimensions économiques et sociales de l’environnement durable se trouvent reléguées au second plan.
3. Formation & capital humain
L’objectif de cette étude commandée par la Coopération Technique Belge (CTB) était de « vérifier l’adéquation entre l’offre et la demande relatives aux formations en matière du développement ». Cette étude a permis d’identifier les lacunes existantes et d’y apporter les réponses nécessaires.
Cette étude réalisée auprès de 599 participants a analysé la problématique de l’adéquation en s’attachant à mesurer trois types d’indicateurs :
• la disponibilité : l’offre est-elle disponible, suffisante ? Quels sont les opérateurs qui y déploient une offre de formation ? Quels en sont les contraintes et les opportunités ?
• la lisibilité : le contenu de l’offre est-il suffisamment lisible et intelligible de façon à comprendre s’il ne s’agit pas d’une méconnaissance de l’offre ?
• l’accessibilité : les opportunités de formation sont-elles suffisantes en termes de nombre de places et de conditions d’accès aux lieux de formation ? Sont-elles agencées de façon à rencontrer les contraintes des bénéficiaires ?
Année : 2013
Cette enquête (portant sur plus de 16 000 stagiaires par an répartis sur plus de 160 centres de formation) retrace l’évolution du profil des stagiaires au sein de ces centres de 2008 à 2010. Elle s’interroge sur le lien entre le profil des stagiaires, les filières de formation suivies et les types de sortie de la formation. Deux objectifs ont été poursuivis:
• appréhender l’évolution du profil sociodémographique des bénéficiaires et connaître leur distribution,
• analyser les types de sortie de la formation (poursuite d’une autre formation, accès à l’emploi, etc…). Le but est de comprendre ces modes de sortie en rapport avec le profil des stagiaires, la filière de formation suivie et la distribution territoriale de l’offre de formation.
Années : 2010- 2011- 2012
Ce projet repose sur une démarche d’accompagnement méthodologique des dispositifs d’écoute et de participation des stagiaires auprès des opérateurs de formation et d’insertion socioprofessionnelle.
Dans ce cadre, j’ai accompagné les professionnels de l'insertion socioprofessionnelle pour soutenir le développement de pratiques collectives d’écoute et de participation dans les organismes de formation et d’insertion socioprofessionnelle des adultes ou autres acteurs de la formation et d’insertion socio-professionnelle de l’arrondissement de Mons (Belgique).
Ce projet a visé à capitaliser les acquis des expériences passées et à proposer des développements tant sur le plan de l’outillage que sur le plan méthodologique.
Afin d’atteindre les objectifs visés et de rencontrer au mieux les attentes et les préoccupations des opérateurs de formation, quatre thématiques renvoyant à diverses préoccupations ont été fixées et proposées aux différents partenaires du projet. Les quatre thématiques développées dans le cadre de ce projet sont les suivantes :
- Accompagnement individualisé des demandeurs d’emploi
- Mieux comprendre la problématique du décrochage
- Offre de formation et métiers visés : entre représentations et réalité
- Articulations entre mondes de l’emploi et de la formation.
Le processus participatif et pédagogique mis en place a permis de montrer que les dispositifs participatifs permettent de compléter les acquis de la formation par un savoir-être et des compétences transversales leur permettant une insertion durable dans l’emploi.